Après des années bien remplies de pratique psychiatrique et psychanalytique, le retour à celle de la photographie s’est imposée. Elle avait commencé en 1970, avec un Pracktica mat, en Afghanistan. C’était au pied des falaises de Bâmiyân, chez le vieux de la montagne.
Une fois devenu collectionneur de livres de photographies, après quelques années, le pas vers le livre personnel, fait main, pouvait être franchi. Avec prudence, comme lors des déambulations aléatoires dans les sites montagneux ou forestiers, en ville aussi.
Manière de lutter contre les années qui passent ? De s’approprier le réel ? Et alors !
Désir de proposer au lecteur une histoire possible, à découvrir ou à inventer.
Paradoxalement et malgré sa reproductibilité, une photographie sur papier, qui a toujours peu ou prou à voir avec le souvenir, est une œuvre unique. Une gravure, loin des images éphémères passées au moule de la post-production.
La fabrication d’un livre est une activité jubilatoire, sa lecture un antidote au scrollage compulsif.
Jean Pierre JOLY, né à Tunis, vit à Nice et flâne dans l’arrière pays.
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